Ce lundi, les Jeunes FDF déclarent se rallier à l’avis critique du Conseil de la jeunesse sur l’application de la loi du 24 juin 2013 relative aux sanctions administratives communales, entrée en vigueur le 1er janvier 2014.

“Tout au long des travaux parlementaires, les FDF ont mis en garde quant aux effets discriminants et contreproductifs qu’aurait cette loi sur les jeunes de 14 à 16 ans désormais visés”, souligne Sophie Rohonyi, jeune FDF et attachée parlementaire à la Chambre des représentants. Les Jeunes FDF regrettent que la loi se cantonne à une logique répressive au détriment d’une logique éducative, ne questionnant nullement les causes structurelles des problèmes sociaux à l’origine des incivilités commises par ces jeunes.

“Le Conseil de la jeunesse qualifie cette loi de “liberticide” en ce sens que l’interdiction de lieu prévue dans la loi porte atteinte à la liberté de réunion et de circulation des jeunes, sans jamais résoudre le problème puisqu’une telle mesure ne fait que le déplacer vers une autre commune”, précise Sophie Rohonyi.
Plus fondamentalement, les Jeunes FDF demandent le respect du droit de la protection de la jeunesse et par conséquent le rétablissement du seuil antérieur de 16 ans pour l’application des sanctions administratives communales.


Partager

© 2019 - 2024 DéFI Jeunes. Tous droits réservés. Politique de confidentialité