Après les coups bas encaissés suite à la clé de répartition injuste des numéros INAMI, c’est au tour des étudiants et des jeunes diplômés, bacheliers en psychomotricité, d’être les victimes des décisions de la ministre de la Santé Maggie De Block.

Pas une profession paramédicale

Alors que la reconnaissance de cette profession est un enjeu majeur pour les principaux intéressés mais aussi pour des milliers d’enfants qui ont besoin de soins ou de thérapies, la ministre a suivi l’avis du CNPP (Conseil national des Professions paramédicales) en déclarant que la psychomotricité ne pouvait être reconnue comme profession paramédicale. Ce conseil, à large majorité flamande, n’a pas jugé utile d’entendre l’avis des partenaires francophones comme l’a démontré l’émission « Question à la Une ». Et pour cause, ce sont 500 professionnels, 300 jeunes diplômés et toute une promotion d’étudiants francophones qui sont concernés par cette mesure.

Ces spécialistes devront donc céder leur délicate tâche de rééducation aux kinésithérapeutes, aux logopèdes, aux médecins ou aux ergothérapeutes. Même si leur profession est agréée dans le secteur (para)médical, ces derniers ne peuvent prétendre égaler les compétences acquises par ceux qui ont suivi une formation spécifique de 3 ans dans les Hautes Écoles.

Affaire à suivre…

De nombreuses organisations étudiantes ont déjà réagi auprès du ministre de l’Enseignement supérieur. Celui-ci a promis qu’il ne laisserait pas tomber les étudiants en psychomotricité.

DéFI Jeunes déplore fermement la décision de De Block qui ne laisse le loisir aux psychomotriciens que de pratiquer dans les domaines de la prévention et de l’éducation. Nous suivrons de très près l’évolution de ce dossier. DéFI Jeunes pèsera de tout son poids pour que cette profession soit reconnue, comme c’est le cas en France depuis plus de 40 ans.


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