La commission électorale du Conseil de la Jeunesse s’est réunie hier soir et a statué sur le sort des candidats à l’élection du nouveau Conseil. Sophie Rohonyi, candidate francophone de Rhode-Saint-Genèse, se voit recalée des élections au Conseil de la jeunesse. La raison ? Vivre dans une commune à facilités. En effet, le nouveau décret prévoit qu’un francophone belge qui ne vit pas à Bruxelles ou en Wallonie se voit exclure de participer aux élections du Conseil de la Jeunesse. Pour les Jeunes FDF, il s’agit d’une pure discrimination !

« Un francophone de Flandre n’aurait-il plus le droit de défendre l’intérêt des jeunes francophones et de les représenter au niveau national ? », s’interroge le président des Jeunes FDF, Jérôme De Mot. « Le Conseil de la jeunesse est l’organe officiel d’avis et le porte-parole des jeunes francophones de Belgique. Il est donc aberrant de refuser la candidature d’un francophone sous un prétexte « territorial », d’autant plus que la candidate en question vit en Belgique ! »,estime-t-il. Une grande partie de la Flandre est obnubilée par l’homogénéité linguistique et territoriale. « Cela ne doit pas obliger les francophones d’entrer dans la même logique. Tout jeune francophone devrait avoir le droit d’être représenté au Conseil de la Jeunesse, même s’il habite la périphérie bruxelloise », ajoute Jérôme De Mot.

Pour les Jeunes FDF, le décret de la Ministre Huytebroeck est un bric-à-brac de nouvelles mesures qui complexifient toute l’élection du Conseil de la Jeunesse. Dès lors, il convient de modifier ce décret sans tarder. Il faut également y intégrer la possibilité pour tout jeune citoyen francophone belge de voter ou de présenter son programme pour l’élection du Conseil de la Jeunesse !

Auteur
Jérôme De Mot
Président JFDF de 2013 à 2016

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