A l’issue de leur première année thématique sur l’emploi et la formation, qui s’est clôturée le 23/09,  les DéFI Jeunes avancent des propositions dans ces domaines.

L’aboutissement d’une année de réflexion

Face aux enjeux de notre société moderne, la nouvelle équipe des DéFI Jeunes présidée par Déborah Lorenzino, en poste depuis un an, a décidé de mettre en place « les années thématiques».

Pour sa première édition, les membres et sympathisants ont choisi le thème de l’emploi et la formation. Ce dernier a été approfondi, discuté, passé au crible à travers diverses activités et rencontres avec des acteurs politiques et experts dans le domaine.

L’université d’été du 23/09 a permis aux jeunes de clôturer cette première année de réflexion avec les interventions de Christophe Charlot (Journaliste pour Trends-Tendances et auteur du livre Uberizeme) et Opaline Meunier (Présidente de l’Unécof – Union des étudiants de la communauté française).

En tant que jeunesse engagée, DéFI Jeunes avance aujourd’hui quelques propositions dans les domaines que sont l’emploi et la formation.

L’emploi

L’ubérisation de l’économie a pour conséquence de développer une nouvelle forme d’emploi. Souvent occupés par des étudiants, ces emplois « ubérisés » se retrouvent aujourd’hui dans une zone grise : soit ils ne sont pas reconnus pour ce qu’ils sont et, par conséquent, sont mal protégés, soit ils sont concurrentiels aux métiers historiques

DéFI Jeunes a pour volonté d’encadrer cette nouvelle économie tant au niveau des règles fiscales que de la législation sociale. Penser que l’évolution technologique peut apporter un confort aux consommateurs va de pair avec le fait de s’assurer que les personnes occupant ces nouveaux métiers le soient avec un minimum de protection sociale.

A cette fin, d’une part, les travailleurs conserveraient leur revenu d’intégration tant que ceux tirés du système de type « Uber » ne dépasseraient pas un montant donné. D’autre part, un nouveau système de protection sociale devrait être créé pour ce type d’emploi, étant donné que l’actuel n’a pas la souplesse nécessaire pour offrir une protection minimale.
Ce système pourra être en partie financé par les entreprises ayant ce mode de fonctionnement.

La formation

Pour les DéFI jeunes, une bonne orientation des jeunes avant de choisir leurs études est primordiale. En effet, nous constatons que trop d’étudiants sont attirés par certaines filières académiques universitaires ou écoles supérieures, orientées vers des diplômes dans des secteurs complètements bouchés.

Pour les DéFI Jeunes, tout jeune terminant son parcours à l’école secondaire devrait recevoir des informations sur les métiers en pénurie et sur les filières “bouchées” pour faire un choix pleinement conscient. DéFI Jeunes propose qu’une information honnête soit donnée aux futurs étudiants souhaitant suivre ces filières débouchant sur peu d’emploi.

Par ailleurs, il serait nécessaire d’informer les (futurs) demandeurs d’emploi sur les métiers en pénuries en Wallonie et à Bruxelles ainsi que sur les exigences des employeurs et les possibilités de formations. Il conviendrait également de veiller à ce que le délai entre la demande de formation et l’accès à celle-ci soit restreint au maximum.

Enfin, en sachant que 40 à 60 % des emplois de demain n’existent pas encore, il s’agirait de sensibiliser les institutions de formations francophones sur l’évolution constante des métiers liés à la numérisation de l’économie et d’accompagner celles-ci dans l’adaptation de leur programme à cette réalité.

A l’issue de cet événement de conclusion et du sondage soumis à nos membres, les DéFI Jeunes peuvent d’ores et déjà annoncer que le thème pour la seconde année thématique sera l’environnement et la mobilité.


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